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Biographie des musicien.nes

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Cathy Mori Jazz
guitariste

Cathy Mori surnommée C.M. pour «Maitresse de Cérémonie» est une guitariste avec l’envie 
d’apprendre, de partager, de communiquer et d’aimer l’univers tout entier.

Née à Marseille, issu de l’immigration, toujours volontaire et partante pour l’aventure, elle fait 
des études de physique quantique à la faculté de Saint Charles en 1989 et devient professeure de 
physique chimie. Puis elle fabrique deux merveilleuses filles. C’est en l’an 2000 à la naissance 
de Delphine qu’elle ressort sa vieille guitare classique pour lui chanter «une chanson douce» 
de Henry Salvador. C’est à l’arrivée de Manon en 2005 qu’elle chante à tue-tête «Société tu 
m’auras pas !» !

En 2018, elle apprend la magie des accords de Django Reinhardt grâce au bœuf manouche 
organisé bénévolement par Guillaume Simon au Café Culturel Citoyen, appelé communément 
le 3C. Elle aime accompagner les chorus des musiciens. Elle écoute attentivement les Jams 
Sessions de la région d’Aix et prend des cours d’ensemble avec Carl Bouchaux.

En 2022, elle s’inscrit en formation musicale au conservatoire de Marseille avec Violaine 
Sultan. Puis elle donne sa vieille guitare et achète une guitare jazz avec deux ouïes et six grosses 
cordes. Elle prend des cours, apprend ses gammes et ses arpèges avec Éric Casanova. Elle sait 
que le chemin est encore très long, mais il est merveilleux, parsemé de merveilleuses fleurs et de 
petites cigales.

Cathy Heiting chanteuse de jazz lui apporte optimisme et gaieté. 

Le 2 novembre 2023, elle se réveille quasiment seule et se pose la question de l’utilité de la vie. 
Inconsciemment, pour résoudre cette problématique existentielle, elle utilise la musique. Elle plonge à corps 
perdu dans le jazz.

Par une succession de belles rencontres, elle accouche de la «JAM JAM JAZZ», appelée 
communément la 3J, une Jam Session qu’elle organise et pilote en tant que bénévole du Café 
Culturel Citoyen. Elle prépare et réalise avec les musiciens et musiciennes qui le souhaitent
l’ouverture de la Jam.

Elle aime le dialogue et la gestion de groupes.

En 2024, elle souhaite progresser. Elle se forme à Marseille avec Gérard Sumian, guitariste et pédagogue, pour apprendre l’harmonie et l’art de l’improvisation.

Par son optimisme toujours présent, sa capacité à organiser, ses talents d'écrivaine et de graphiste, elle devient alors Lead dans la formation, à géométrie variable,

«JAZZ ON THE BEACH».

Elle participe

en tant que bénévole

au merveilleux festival de

Jazz In Marciac.


Elle participe activement

en tant que bénévole

à l'organisation du

BōM Festival

au Plan d'Aups Sainte Baume.

Le jazz n’est pas juste une musique, c’est une manière de vivre, de créer, d’être libre, de 
partager, d’improviser, d’aimer. 

Anne Le Guyader
Saxophoniste

Anne LE GUYADER est née en 1969 en Normandie. Vers l'âge de 8 ans elle commence à étudier le piano. Après un bac de lettres et arts elle s'oriente en faculté de musicologie à Rouen tout en suivant les cours de solfège au conservatoire de Caen et de Rouen. À l'époque elle travaille entre autres avec les livres de rythme d’Yves Callier professeur à Marseille, et sans trop savoir pourquoi, elle est attirée par cette ville. Elle passe donc sa licence de musique à Aix, étudiant au passage l’analyse musicale et l’harmonie aux conservatoires d’Aix et de Marseille. Et bien sûr aussitôt arrivée dans le Sud, elle suit les cours d’Yves Callier, avec qui elle découvre ses premiers morceaux de jazz avec le Blue Rondo à la Turk de Dave Brubeck.

Après le CAPES et quelques années de professorat, c’est décidé, elle délaisse le piano au profit du saxophone qui lui paraît beaucoup plus intuitif. (Mais elle garde son piano!) Elle intègre vers 26 ans les ateliers de Gérard Sumian. Peinant au début de sa carrière de prof à s’investir à la fois dans son métier et ses loisirs musicaux, elle délaisse de longues années son fidèle saxo qu’elle redécouvre enfin 10 ans plus tard. Elle retourne alors chez Gérard Sumian et suit toujours ses cours, qui lui apportent beaucoup. Elle joue depuis plusieurs années dans divers groupes et dans des jams. Elle adore inventer des 2des voix et faire des ponctuations derrière les chanteurs et chanteuses.


Toute la délicatesse du jazz dans les doigts de Anne !​​​​

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Anne Aubry
saxophoniste

Anne AUBRY a commencé la musique à l’âge de 7 ans par des études de piano classique à 
Toulouse.
Durant 11 ans, elle va découvrir et jouer les grands compositeurs des « classiques favoris » avec 
une préférence pour la musique romantique de Frédérique Chopin. Durant sa dernière année de
formation musicale à Toulouse, elle découvre le Jazz avec son professeur de solfège, Michel 
Itier, qui lui prête son premier saxophone pour jouer dans l’orchestre de son école de musique.
A 18 ans, Anne quitte Toulouse pour Paris afin d’entamer son cursus universitaire. En parallèle 
de ses études au CELSA, école de communication au sein de l’université de La Sorbonne, elle 
va s’essayer à d’autres instruments, notamment au violon en jouant sur celui de son grand-père 
dans le cocon de sa chambre d’étudiante.
Après une longue période d’activité professionnelle dans la communication puis en tant que
professeur des écoles et une vie de famille bien remplie avec cinq enfants, elle renoue avec la
musique il y a une dizaine d’années en choisissant le saxophone, d’abord l’alto puis le ténor, 
pour entrer pleinement dans l’univers du Jazz.
Au fil de stages et de jams, elle fait la connaissance de nombreux musiciens et intègre 
différentesformations en trio, quatuor, quintet, sextet. Elle joue notamment durant ces dernières 
années avec le « Grave et Léger sextet », « Los Alphabeticos », « Les Jazzouilleurs », le 
collectif « Jazz on the beach »… Avec ces groupes, Anne monte sur les planches dans les 
festivals de Jazz de la région tels que « Jazz sous les Etoiles », le festival « Peypin Dingue » 
ou « Jazz à 30 gouttes » où elle interprète un répertoire éclectique alternant entre les rythmes 
latins, le swing et le funk.

J'adore !

Delphine Mercuri
Saxophoniste

"Saxophoniste éclectique de Jazz On The Beach.
Mais aussi danseuse et chanteuse.
Delphine, professeur d'éducation physique et sportive, a développé de nombreux projets sportifs et musicaux avec ses élèves.

Elève de Gaël Horellou, bénévole à Marciac.
Actuellement dans plusieurs groupes de salsa et de jazz.
Elève au conservatoire de musique de Perpignan.
Avec des projets plein la tête et plein le coeur !"

Merci de toi !​​​​

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Odile Iacono
Pianiste

Petite fille d'une professeure de piano, Odile commence la pratique de l'instrument à 6 ans, avec l'étude de pièces classiques, accompagnée par une enseignante privée, en région parisienne. A l'adolescence elle abandonne le clavier, Bach, Mozart et Chopin et ne reviendra vers la musique qu'après l'obtention de son diplôme d'infirmière. Devenue instrumentiste au bloc opératoire, elle suit les conseils d'un de ses patrons chirurgien qui pratique la guitare de Django Reinhardt : "...et pourquoi ne pas vous mettre au jazz vous appréciez ce style". Elle se lance donc avec curiosité dans les méandres des accords et des rythmes syncopés.

Rêvant rapidement de s'entourer d'autres instruments et musiciens, elle participe pendant plusieurs années aux ateliers de Christian Bon à Vitrolles, développe l'improvisation, les enrichissements des accords au clavier. C'est avec un professeur du conservatoire d'Aix en Provence - Philippe Coromp -  qu'elle trouvera une véritable méthode de travail, et va s'entourer d'autres joueurs de jazz pour une pratique régulière en formation.

 

Actuellement, elle joue avec un sextet (Grave et Léger ), qui participe régulièrement au festival de Peypin d'Aigues, et s'est produit en 2022  au fameux festival : Jazz sous les Etoiles" à Bouc Bel Air.. Elle fait également partie du quartet "Stolen Jazz", avec des concerts réguliers dans la région provençale, pour des évènements privés, restaurants ou brasserie. Aujourd'hui elle travaille comme infirmière dans un collège proche de Marseille et mène conjointement des études de  musicienne au sein de l'INSTITUT MUSICAL de FORMATION PROFESSIONNELLE (IMFP) à Salon en Provence.

 

Elle participe depuis peu au groupe "Jazz on the beach" et retrouve avec joie l''équipe de Cathy Mori au Café Culturel Citoyen (les 3C) à Aix-en-provence pour l'ouverture de la JAM JAM JAZZ chaque troisième mercredi du mois.

Merci Odile pour ton sourire et ta justesse !​​

Béatrice Fontaine
Bassiste

Béatrice est née dans une famille où la musique était une évidence, comme le
fromage à la fin du repas.
Il y avait le piano des ainé.es, pour séduire ou s’évader, selon la personnalité de
chacun.e, leur violoncelle, leur batterie, leur guitare, le magasin de disques du père,
continent magique de découvertes sans fin ; il y avait la musique, toujours,
intimement tissée dans le quotidien. Il y a eu pour elle le piano, un peu, et puis la
guitare, des colos à la cour du lycée, en passant par le conservatoire. Et bien sûr, le
chant, comment ne pas chanter ?
La guitare, longtemps, et les études de musique à la fac. Elle a vécu la solitude du
guitariste classique, l’exigence folle et absolue du travail musical pour façonner le
son, polir les phrases, faire sonner Bach, Takemitsu, Brouwer, un émerveillement ! Et
les rencontres. Car la musique restera toujours d’abord celles et ceux qui la jouent.
Alors, quitter la solitude et trouver un instrument qui permette ces échanges
humains sur la planète musique, c’était devenu tellement important : le violoncelle, la
contrebasse aux couleurs si chaudes ? Petit à petit, sans brusquerie, sans même y
penser, un projecteur s’est allumé sur la basse.
Basse électro-acoustique d’abord, on ne quitte pas comme ça le monde de
l’acoustique ! Elle a eu l’occasion de jouer dans un trio de musique traditionnelle
vénézuélienne, chant avec percussion, cuatro et basse, quelques mois pour goûter le
plaisir de la musique à plusieurs, de se sentir au service d’un projet plus grand que
soi, n’être qu’un des doigts sur la guitare, commandés par la même main.
Et puis, de rencontres en rencontres, passer à l’électrique et découvrir l’énergie de la
scène en jouant un répertoire magnifique de salsa. Eddie Palmieri, Willy Colon, Ray
Baretto, Pacheco et tous ces grands musiciens à la force de vie incroyable. La scène :
de magnifique moments d’énergie pure, d’osmose parfaite entre les musicien.nes.
De là au jazz, le pas n’était pas grand à franchir. Le jazz, donné à la cuillère par un
père dont c’était l’adolescence et la jeunesse, une évidence, un retour aux couleurs et
rythmes de l’enfance. Le jazz lui aussi, lui surtout ? est fait de rencontres humaines, le
jazz est un voyage !
Voyage exigeant vers la planète musique, voyage accompagné et guidé par un grand
maître, humble et exigeant, Gérard Sumian.
Toujours et encore en voyage, il fait bon jouer, le but est le voyage.

Merci de voyager délicieusement avec nous !

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Arthur Spring
Batteur

Arthur Spring découvre la musique dès son plus jeune âge à Los Angeles. Nous sommes au 
milieu des années soixante-dix et comme deux tiers des garçons de la Californie du Sud, il se 
consacre à apprendre la guitare électrique style-Led Zepplin et fumer du cannabis quand les 
vagues sont trop petites pour surfer. Les résultats ne sont pas glorieux.

Adolescent typiquement désenchanté, ses gouts musicaux évoluent vers le jazz avant-gardiste 
des années soixante qui ne reflète en rien sa vie d’enfant gâté d’un des quartiers aisés de Los 
Angeles. Néanmoins, après cinq années d’étude de la guitare, Il échange sa Gibson pour un 
saxophone ténor. Ses parents sont soulagés de voir partir l’ampli mais ils subissent une grosse 
déception quand ils se rendent compte que le nouvel instrument est aussi bruyant sans 
amplification. Quand l’ado part un weekend pour faire du surf et fumer des joints, ses parents 
font une donation du saxophone à l’Armée du Salut. Sa carrière de musicien se termine.

Quelques années plus tard, grâce à une évolution de carrière peu réfléchie, il se trouve dans la 
ville de Minneapolis aux États-Unis ou les hivers sont longs et les musiciens sont nombreux. 
(Il n’y a que ça à faire.) Il se met à la batterie jazz. Ayant un sens de rythme médiocre et un 
jeu peu intéressant, il développe et met en application une stratégie musicale pour se faire 
accepter dans des groupes locaux de jazz. Il amène toujours de la bière et des chips aux
répétitions et il ne tape pas trop fort sur ses tambours.
Comme il est entièrement séduit par la
musique, Il sourit beaucoup quand il joue, ce qui ne nuit pas à l’ambiance non plus.
En 2021 il s’installe à Ansouis il joue avec plusieurs groupes, notamment, Le Couine Tète, 
Stolen Jazz, Jam Jam Jazz et Jazz on the Beach.
Il continue à réfléchir sur le destin de son saxophone disparu.

Arthur, mon batteur américain !​​​

Aart Joppe
Pianiste

Aart Joppe, 57 ans et de nationalité néerlandaise, a appris à jouer du piano dès l'âge de six ans 
avec sa mère. En plus de sa formation classique au piano, il a monté un groupe de musique pop 
avec des amis au lycée. Ils jouaient régulièrement des reprises des années 70 et 80 lors de fêtes 
scolaires, de clubs sportifs locaux et à d'autres occasions.

À 18 ans, Aart est parti étudier l'informatique à Rotterdam. C'est là qu'il a été captivé par le 
jazz. Avec d'autres étudiants, en grande partie autodidactes en matière de jazz, il a beaucoup 
joué pendant ses études dans des pubs, lors de fêtes étudiantes, de mariages… Ils jouaient en 
duo, trio, quartet ou quintet.

Après les études, le groupe s'est séparé et chacun a suivi sa propre voie. Pendant 20 ans, Aart 
n'a pratiquement pas joué de jazz. Après avoir déménagé à Bruxelles, il s'est inscrit dans une 
académie de jazz où il a pris pour la première fois des cours de piano jazz. Il joue à partir de ce 
moment-là dans différents groupes à Bruxelles.

Depuis quelques années, Aart vit à temps partiel en Provence. Grâce au jazz, il a rapidement 
fait connaissance avec d'autres musiciens. Il joue régulièrement dans diverses formations et lors 
de jams.
Keith Jarrett, Brad Mehldau et Chick Corea sont de grands exemples pour lui. L'une de ses 
chansons préférées est Blackbird, interprétée par Brad Mehldau.

Toute la poésie du jazz dans les doigts de Aart ! Merci mon ami !

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Delphine Nérot
Chanteuse

Après une éducation musicale ponctuée par les médailles d'or de hautbois et de musique de chambre au conservatoire de Montpellier, d’une
admissibilité au CNSM de Lyon, elle fait une pause musicale qui dure...
Sans vouloir se l’avouer, la musique lui manque énormément.
Elle devient graphiste, l’art et la créativité ayant depuis toujours une place prépondérante dans sa vie.
Pour quelques années place à la vie de famille, 4 enfants ça prend tu temps.

Puis un retour à la fac pour de l’art plastique et développement d’activités artistiques : peinture et céramique. Au hasard de belles rencontres, Delphine fait il y a quelques années un retour heureux à la musique en tant que chanteuse de jazz. Un vieux rêve...
Elle puise son inspiration parmi les grandes voix du jazz Sarah Vaughan, Ella, Véronica Swift, Samara Joy avec une tendresse particulière pour Carmen McRae et Tony Bennett... mais surtout dans le jazz dans son ensemble !
Le jazz devient son oxygène, allant parfois jusqu’à 3 fois par semaine au concert ou en jam. Elle écume les jams de la région, excellente école
d’apprentissage et d’adaptation et rencontre de nombreux musiciens.
Retour au conservatoire en classe de Jazz à Marseille et obtention du CEM en 2023.

Elle chante actuellement dans différentes formations allant du duo au big band, dont JazzMania le big band de Lambesc dont elle est la chanteuse.
Elle chante ou a chanté avec : Claude Prezioso (duo 2 voix accordéon-voix Siamo et dans différentes formations), Stéphane Mondésir, Fred Drai, Gérard
Gatto, Adrien Coulomb, Mao Lerabo, Jean-Paul Artero, Bernard Cesari, Gérard Gatto, Nicola Sabato, Cédric Chauveau, Michael Santanastasio, Max Briard....
Elle a chanté à Jazz Fola à Luynes, au HotBrass à Aix en Provence, au Rouge Belle de mai, au Club 27 et à La Caverne à Marseille et dans de nombreux lieux de concerts de la région, dont Jazz en Sol mineur avec le
Big Band d’Aix en Provence. Elle s’est également produite dans l’Hérault lors
de concert de JazzOrb à Bédarieux (34).

 

Une modestie sans pareil.

Elle chante maintenant pour Jazz On The Beach ! Et elle possède une tendresse en général que j'aime à la folie !

Jean-François MerlinContre-bassisteguitaristearrangeurcompositeur

Après avoir complété des études en informatique, il a entrepris un parcours autodidacte dans 
l'apprentissage de la guitare. Par la suite, il a poursuivi ses études au sein des Conservatoires 
de Musique de la région, notamment dans la classe de jazz à Aix et Marseille, se spécialisant 
dans la contrebasse classique. C'est à ce moment-là qu'il a découvert la contrebasse, un 
instrument qui allait devenir le pivot de sa carrière musicale. Son ouverture d'esprit en matière 
de musique l'a amené à se produire sur des scènes nationales et internationales, lui permettant 
d'explorer une multitude de styles de jazz, tels que le Dixieland, le New Orleans, le Swing, le 
Be Bop , hard bop et le Jazz Contemporain.
Sa curiosité l'a également conduit à s'aventurer dans d'autres genres musicaux, tels que la 
musique du monde et la pop. 
En tant que musicien passionné, il se laisse séduire par des collaborations éclectiques, telles que 
celle avec Rit (Reggae, Découverte du Printemps de Bourges 2001), Moneim Adwan (musicien 
de renommée internationale palestinien), Tox Drohart (percussionniste de Michel Petrucciani), 
Kid Dutch (musicien emblématique de la Nouvelle-Orléans), Serge Dupire (Hommage à 
Sinatra) ainsi que les groupes Hot Lips Parade (Happy Swing), Africa Express (Jazz Ethnique), 
Vagalum (Jazz Compo), I Remember Benny (hommage à Benny Golson – Hard Bop), Small 
Swing Machine (hommage à Benny Goodman/ Lionel Hampto), Kiproco parmi d'autres.
En parallèle de son implication artistique, il a également fait preuve d'entrepreneuriat en 
collaborant avec Christian Bon pour la création d'une École de Musique, Atelier Guitares 
Plurielles, à Aix en Provence. De plus, il a contribué à la création d'un Club de 
Jazz/Restaurant/Cave à vin, Le Clos des Magnans, à Aix en Provence, proposant jusqu'à quatre 
concerts par semaine. Son engagement dans le milieu musical s'est également concrétisé à 
travers la création du festival Jazz and Bio, ainsi que de la boîte de production/label Moultipass 
(Moultipass.net) et du collectif de musiciens Vagalum.

Jean-François, tu as été mon professeur et tu nous accompagnes maintenant dans la belle aventure de JAZZ ON THE BEACH ! Merci !

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Mathieu Darnajou
Pianiste

Mathieu Darnajou est né exactement le jour, l'heure et la minute de sa propre naissance, en 1991 
dans les alpes, d’une mère professeure de piano classique et d’un père amateur de jazz. Il a 
suivi, de son enfance à son adolescence, des cours particuliers avec le pianiste et compositeur 
de jazz contemporain Jean-Gabriel Lapierre.


C'est peut être pour s'évader, un peu, de ses études scientifiques, qu'il suit aussi une formation 
musicale. D'abord une spécialité musique au lycée Champollion à Grenoble puis une série de 
formations à la musique contemporaine à la faculté de musique de l’Université de Montréal. Il 
gagne alors sa vie d’étudiant comme pianiste dans les bars et rues de la ville.


Après trois hivers de grand froid Canadien, Mathieu Darnajou décide de se réchauffer au Japon 
où il restera finalement 4 ans et participera régulièrement à diverses jams sessions ainsi qu’au 
Nakasu jazz festival à Fukuoka. Il a notamment joué régulièrement avec Keishiro Uemae, 
Saaya Matsumoto et Shinpei Nakashima.


En 2017, il rentre en France et entretient une forte activité musicale. Il prend plaisir à participer 
régulièrement aux jams sessions de la région Aixoise et joue ainsi régulièrement avec Delphine 
Nérot, Eric Le Cardinal, Florence Tu Hong, Eric Casanova, Laurent Dussutour…


Depuis 2019, Mathieu Darnajou est le pianiste du quartet de Jazz “Docteur Jujube et les 
noyaux” avec Gilles Barges (b), Julien Grossi (as) et Carl Bouchaux (d). Il participe également 
aux prestations du groupe "Jazz on the Beach" aux cotés de Cathy Mori. Le jazz n'est pas juste 
de la musique, c'est une manière de vivre, une manière d'être libre. C'est un chemin que l'on 
forge pour penser différemment, ressentir intensément, et créer sans limite. 


Parmi ses influences musicales : Thelenious Monk, Charlie Haden, Pierre Schaeffer, le chant 
traditionnel mongol, Wayne Shorter, Astor Piazzolla…

Julien Grossi
Saxophoniste Alto

Je suis né en 1984 à Aubagne.
Vers l'age de 8/10ans j’avais demandé une guitare pour Noël ou un anniversaire. J'ai reçu une 
classique 3/4 avec une méthode Paul Beuscher à laquelle je ne comprenais absolument rien ! 
Mes parents n'étaient pas musiciens pour un sou, tout juste mélomane avec des influences aussi 
géniales que de variétés, ne m'ont absolument pas aidé. J'ai donc passé des années à ne pouvoir 
même pas accorder cette guitare....


Vers l'âge de 14 ans, avec l'aide d'un compagnon de ma mère et après la séparation déchirante 
de mes parents et de la famille, je compris enfin comment accorder une guitare et construire 4 
accords. Alors à l'aide de mon diapason rouge, je m'en allais défigurer les classiques de la 
chanson française en essayant de percer le mystère de la musique...Au lycée je pris même une 
dizaine de cours particuliers de guitare pour assimiler certaines bases.


J'ai progressé un peu au fil des années et, à 18 ans, parti vire seul à Marseille, entre les 5 avenues 
et St Charles, et travaillé en bâtiment pour assumer mon indépendance, je rencontrai de jeunes 
musiciens qui avaient un groupe de funk rock nommé "Linspektor" qui sont devenus des amis. 
J'avais l'impression de découvrir ce qu'était réellement la musique, live, j'allais les voir en 
concerts et en répétitions et c'était très inspirant. Je me suis mis sérieusement à la guitare, 
prenant quelques cours et travaillant mon instrument plusieurs heures par jour.


Deux années passèrent et la musique prenait toujours d'avantage de place et d'intensité dans ma 
vie, dans mes émotions. C'était décidé, je voulais m'y engager corps et âme ! Je voulu m'inscrire 
à une formation professionnelle à l' IMFP mais mon père refusa de m'aider financièrement pour 
ce projet et me dit que si je voulais étudier je n'avais qu'à faire un cursus gratuit comme la 
faculté. Déterminé, je m'inscris à la fac de musicologie en 2004. J'ai dû quitter mon emploi et 
par conséquent mon appart faute de revenus. J'ai été un court temps hébergé par des copains 
puis c'est ma grand-mère maternelle qui m'a accueilli sur Aubagne afin que je puisse me 
concentrer sur mes études. Je lui en serai éternellement reconnaissant car tous ce que je dois à 
la musique aujourd'hui est grâce à elle.

J'ai pris une claque monstrueuse à la Fac, je ne savais pas lire la musique et devais suivre des 
cours de solfèges, harmonies, théorie de la musique tonale etc.… je me suis accroché et ai réussi 
mes 3 années de Licence ! J'ai commencé le saxophone à cette même période et ce fut une 
révélation pour moi dans mon apprentissage. Je réussissais à transposer la théorie que l'on 
m'enseignait sur mon instrument en pratiquant de manière autodidacte. Bien sûr ce ne fut pas 
brillant dès le départ (si tant est que ça le soit désormais !!), et j'ai fait saigner quelques tympans 
dont ceux de ma grand-mère sur des filages de note !!


Depuis cette époque j'ai eu diverses formations mais je n'ai jamais réussi à en faire mon métier. 
J'ai commencé la basse vers les années 2010 et ai joué avec une formation hard rock 
"Nagaviper" de 2015 à 2020 avec laquelle je garderai le souvenir de la ferveur et de l'énergie 
de la scène et du public Rock. En parallèle des ça j'ai eu des quartets jazz au saxophone comme 
"basse cour" et "Docteur Jujube et les noyaux" avec lequel je me produit toujours accompagné 
de Mathieu Darnajou, Gilles Barges et Carl Bouchaux venu remplacer Florian Sidobre, batteur 
initial retourné en terre natale en Lozère.


Depuis l'an dernier, suite à la rencontre avec Cathy Mori en Jam sessions, je prête mon timbre 
d'alto à la formation "Jazz On The Beach" dans laquelle je me produis quelquefois. C'est une 
sorte de collectif, de viviers de musiciens, piloté par Cathy qui intervient dans plusieurs types
d'évènements, notamment les ouvertures des jam sessions du 3C, les fêtes de la musique et 
autres concerts.


Ces dernières années entre les Jam et le quartet, j'ai pu travailler mon improvisation et 
augmenter mon temps de jeu. Jouer du jazz ou essayer d'en jouer du moins, me procure un 
sentiment de liberté et un grand vecteur d'émotion. Le travail infini du son, des phrases, des 
inflexions et de toute cette expression/expressivité musicale me passionne et prend une grande 
place dans ma vie et dans ma tête, une bonne définition d'une grande passion en somme.

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